Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais où sont sur ces pages
Les sources du chaos ?

 

Finissons-en
Déjà,
Avec les maux d’avant.
 
Les problèmes apparaissent
Comme les fleurs au printemps
 
Litanie sans forme
Eternelle,
Complainte d’un monde
Diagnostiqué
Plongé dans son formol.
 
Mis sous silence
Il se ronge les doigts,
D’angoisse et de tristesse.
 
Le monde sanglote,
Les arbres soupirent,
Les vagues se roulent
Et se déroulent
Dans l’espoir
D’abreuver
Les humains qui s’assèchent
Par manque d’amour.
 
Le temps de la liberté
Est si fragile,
Dans le plein du ciel
Dans le plein du tout.
 
Éphémères boules de coton
S’emparent de nos tourments
Les allègent pour mieux faire sentir,
Les pâles lueurs partout.
 
Invisible n’est pas un mot
A prendre à la légère,
C’est une idée globale
Effrayante
Oubliée.
 
Invisibles et animés
Les flux bousculent
Nos vérités,
Nos statues de sel
Accumulées.
 
Libérez-vous
Des chaînes de papier
 
L’or de nos possessions
N’a pas d’odeur mais la liberté,
Ô liberté,
Aux senteurs d’un printemps éternel.
 
Saisissez-la
Comme les fleurs sauvages qui vous saluent du haut de leur tige,
Laissez-la
Colorer vos vestiges,
Reconstruire vos ruines,
En de somptueux palais.
 
Cette liberté-là
Nous appartient.
 
En face de moi tu te tiens droit
Comme un I
Se prenant pour un F.
 
Dommage,
Tu as confondu
Tes forces
Et tes faiblesses.
 
Tu as cru,
Devant moi
Pouvoir te plaindre
Geindre des larmes,
Geindre des peines d’autrui
Comment oses-tu ?
 
N’as-tu jamais vu chez toi, dans ton logis ou dans ta rue les mères dans leurs bras soutenir leur enfant, le préserver des haines, des divisions, des ardeurs non choisies ?
 
Qui es-tu toi ?
Au fond de toi-même pour ne pas savoir quand le venin de ta bouche empoisonne et détruit ?
 
Qui es-tu perpétrateur des scènes tragiques animant le plus grand théâtre du monde ?
Ces guerres que tu soutiens, que tu applaudis de tes deux mains pleines du sang des autres, que tu n’as pas touché
Mais,
Crois-moi, tu portes sur toi l’odeur des souffrances quand tu portes allégeance à ceux qui torturent, qui ignorent, qui violent dans le noir.
 
La lumière,
Peut-être sur eux n’a pas laissé de traces
Mais toi !
Nous te voyons, baigné de l’auréole ternie de tes croyances,
Laisse-moi
Te dire
Quelque chose :
 
« Le silence parfois, est un vœu de paix qui rejoint les étoiles et les laissent nous aimer, calmement. Pourquoi, toi, ô toi souverain, ne te tairais-tu pas un peu, pour voir ? »
 
 
Crédit photo : François Leylavergne
https://www.francoisleylavergne.com