Publication 018 - Mars 2024

  • La pudeur et autres poèmes

    La pudeur et autres poèmes

    La pudeur La pudeur D’être N’est celle Qui dicte Mon cœur. Pourquoi s’attarder Quand tout Se « démence » ? Car, croire en vous Ne serait-il Que chimères ; Si ma mémoire Endeuillée, Ne trouve plus L’apaisement De ne vivre de vous ? Ne se trompe Mon visage, Quand vous voir N’est pour vous Qu’indifférence ; Ce alors Que je nais, Car la retenue N’est-elle pas Le dernier moyen De se protéger ? Ainsi, va la Vie

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  • Valse et autres poèmes

    Valse et autres poèmes

    Valse Une valse Cabossée Essayait De tourner Rien à faire Enfin si Elle tournait Mais pas rond De guingois Quelle affaire Elle rêvait Qu’elle glissait Qu’elle grisait Comme il faut Régulière Cette valse Est branlante Trébuchante Disloquée Singulière C’est mon pas Un deux trois Libéré Sept quatre neuf J’en suis fière Dommages Comme un roulement de tambour La menace gronde, au loin L’alerte a été donnée Les nuages s’amoncellent Tous

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  • L'infini et autres poèmes

    L'infini et autres poèmes

    L'infini C'est grand. C'est tout petit. C'est plein de petits riens. C'est indéfinissable Et pourtant, c'est bien là. Sans limites et sans loi, C'est inimaginable. Si tout a une fin, Alors, ce n'est rien. Oui. C'est un peu comme un pont Fait de briques de ciel Entre ton doux regard Et l'horizon lointain. Ça s'élance plus loin Que regardent les phares. Ça va, battant des ailes, Là où les rêves

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  • Frères inconnus

    Frères inconnus

    Frères inconnus Sous la nuit noire je pense à vous Qui êtes comme moi réduits à manger L'ennui des soirs où rien du tout Ne bouge ne crie dans vos mansardes de damnés Sous cette nuit nos voyageons Les rêves crèvent nos quatre murs compagnons Et la misère alors est illusion Chantons en choeur : étoiles nos arrivons Sous la nuit l'usure de nos coeurs n'est plus Quand je dors messieurs

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  • Orpheline de guerre et autres poèmes

    Orpheline de guerre et autres poèmes

    Orpheline de guerre je l’ai vue elle, adolescente sans jeunesse diminuée par la peur l’oubliée effacée plus petite qu’une fourmi aux yeux du monde je l’ai vue sans abris sans famille affamée mendiante petite voleuse à regret je l’ai vue la douleur l’embrassait la traumatisait la nuit tombait sans cesse sur ses jours sa tristesse m’a hanté je l’ai vue j’ai passé des heures à dire l’amour à la vie

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  • Vous n’entend(r)ez pas le lac chanter et autres poèmes

    Vous n’entend(r)ez pas le lac chanter et autres poèmes

    Vous n’entend(r)ez pas le lac chanter     Je vais partir – un jour t comme le temps ou un autre semblable à une silhouette d’étoile, qui traverse le voile de la nuit – emporté par le trait, épais, d’une corde peut-être qui cerne les édifices de souffle et de sang, qui chante avec le lac fait de ruisseaux à dent, si calme pourtant, sur sa lumineuse surface, qui accueille sur ses

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