Alizée Pichot, jeune autrice de 25 ans, navigue entre les formes d’écriture comme sur une mer agitée. Les vagues ont d’ailleurs rythmé son enfance comme son adolescence sur les côtes françaises où elle commence à écrire, d’abord pour elle : des journaux, un roman inachevé à 13 ans, puis la poésie. Elle découvre que, dans les mots, peut se réfugier un océan d’émotions. Son écriture se place là, aux croisements de la poésie, du journalisme et de la recherche : autant aiguisée et perspicace, qu’instinctive et purement sincère. Un va et vient comme des marées, entre son intériorité et le monde qui l’entoure, sa beauté comme ses problématiques.

Elle se retrouve dans chaque projet, tout aussi social qu’émotionnel qu’il s’agisse de poésie (Pulp Poesis), de journalisme (fondatrice de la plateforme peachjournal.com et contributrice pour d’autres projets ), d’écriture littéraire liée à d’autres pratiques artistiques (le conte de Gondwana et la porte magique illustrée sur une peinture murale à l’école Baril, Montréal), ou de son travail de plasticienne (travail de collages de stickers graffiti en lien avec la culture hip-hop des années 90-2000).

Son inspiration, elle la puise dans les rêves mais aussi dans la culture populaire en s’appliquant à transformer ses références en objet unique abordées selon une perspective critique. Son écriture est également l’expression d’un activisme franc, nourri de ses expériences et de ses réflexions. Ses convictions débordent de ses textes puisqu'elle s’engage au quotidien dans des projets soutenant la lutte féministe, les combats contre les inégalités ou le soutien des jeunes et des groupes marginalisés qui doivent être écoutés et accompagnés, en tant que participants à la société civile.

L’ensemble de son travail gravite autour d’un désir brûlant et d’un besoin irrépressible d’écrire et de comprendre les choses qui l’entourent.