Je l’imagine dans le soir
Ondulant dans les ondes illusoires
De ce beau manoir
Où on s’est connu un soir
J’imagine ta peau douce
Se mêlant à la mienne
Dans les spasmes obsidiennes
Qui de ma substance me détroussent
Les montagnes et vallées de ton corps
Se confondent aux plaines de mon doux décor
Dans un vibrant corps à corps
Mes mains se posent sur ton sein
Et une décharge tétanise mon membre
Qui se brusquement se transforme en essaim
Prêt à te prendre, à te pourfendre
Ton corps m’appelle…
Lentement je m’approche…
Subrepticement tu t’accroches…
Dans une étreinte longue et folle
Nos corps lascifs dégringolent
On se perd, on s’égare
De nos yeux perclus et hagards
De nos ébats fous et sauvages
Des sensations inconnues se dégagent
Alors en toi je m’engage
Et rien ne te dérange
Je monte…monte….monte
Tu ne te démontes…démontes…démontes
Soudain j’explose….
Soudain, plus de psychose
C’est étrange ce corps qui m’appelle
Et mon âme dépucelle !