Nuit sans sommeil
Dorénavant je ne peux aller me coucher
C’est l’absence de sommeil qui me tient en éveil.
Est-ce trop tard pour panser les coups de la veille ?
De quel côté la balance viendra à pencher ?
Tant de reproches ont rythmé notre quotidien
Ces insultes que j’ai essuyées en vain. Enfin
Mon cœur est usé, fatigué. Est-ce la fin
De notre histoire ? Saurons-nous dénouer les liens ?
Lorsque les souvenirs heureux s’estompent, s’effacent
Que seuls les regrets, la douleur occupent la place
Il nous faut affronter la vérité en face :
La passion, l’amour, la tendresse nous ont quittés
Le respect, la confiance et la sérénité
Les retrouverons avec notre liberté.
Tempête d’automne
Savez-vous que la vie serait bien monotone
Si nous laissions la douce plénitude envahir
Nos vies et nos cœurs ? Je ne saurais vous trahir
Sans vent, sans couleurs, qu’il serait triste l’automne !
Celui qui n’a jamais rencontré la souffrance
Celui qui n’a jamais côtoyé la douleur
Ne peut pleinement apprécier l’immense bonheur
Qui lui est offert. Pour nous, là est notre chance !
Ainsi les vagues, les tempêtes rythment notre quotidien.
Le calme et le repos ne sont que de court répit.
Que l’ennui s’installe, finalement, ce serait pis !
Serait-ce un péché mortel que de faire du bien ?
Je revendique, exprime avec vivacité
Le droit de perturber Votre plate Sérénité.
Les Mots
Il faut écrire les mots avant qu’ils ne s’envolent
Les poser sur le papier, les relire un jour
Les retenir, garder, conserver pour toujours
Surtout se souvenir des idées les plus folles.
Rechercher la rime, celle qui nous fera vibrer
Chercher le sens de nos idées, de nos pensées
Avoir envie de transmettre des mots insensés
Et se laisser chavirer sans jamais sombrer.
Se laisser submerger par toutes ses émotions
Et après reprendre son souffle, sa respiration
Puis se laisser surprendre, se laisser emporter, ...
Voilà ces mots m’ont réveillée avant l’aurore
Il me faut écrire, écrire et écrire encore
Avant de retomber dans la réalité.