C’est à l’adolescence, durant ses années lycée, dans les années 80, que s’est déclenchée l’envie d’écrire, de confier à des morceaux de papiers volants puis à des carnets voyageurs ses doutes et ses angoisses de l’existence. Toujours il lui a fallu alors des lieux et des atmosphères propices au passage à l’acte d’écriture. Le silence et la nature se sont avérés indispensables, à l’aube, le plus souvent, ou dans la torpeur des après-midi d’été dans l’ombre de la maison endormie.

De forme poétique, les papiers témoignaient d’impressions émanant de sensations liées le plus souvent aux souvenirs de l’enfance. Avec les déménagements, ils se sont égarés, ont été déchirés ou brûlés jusqu’à ce que des années plus tard, la peinture de son épouse, plasticienne, lui redonne l’envie d’affronter la page blanche comme elle-même affronte la toile.

La maison reste leur lieu de création, choisie dans un écrin de verdure loin des agitations de la ville, au bord de l’eau, toujours, d’une rivière, d’un fleuve ou de l’océan.

Ils résident actuellement sur la côte nord-est de la Nouvelle Calédonie, où il enseigne le français et le théâtre dans un lycée.

La correspondance de ses parents échangée durant la Guerre d’Algérie, retrouvée dans un vieux carton jauni, lui a inspiré sa première nouvelle.