Françoise Bonny

Françoise Bonny

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Françoise Bonny, sagittaire, aime les vaches et le chocolat. Langage du corps ? Ce dont les gens se rappellent et lui parlent ? ses yeux. Ouverts il y a longtemps à Lausanne, ils l’ont guidée dans ses itinéraires personnels, de libraire à paysanne, de conteuse à clown d’hôpital, de maman, 3 fois, à épouse, 2 fois. Des réserves naturelles de la Grande Cariçaie à la moiteur du Cameroun. Ses yeux n’ont cessé de lire. D’aussi loin qu’elle se souvienne, sa caverne d’Ali Baba intime est tapissée de livres, de papiers, de crayons. Elle cherchait et scrute encore entre les lignes comment vivent les gens, comment ils s’en sortent, s’ils s’en sortent. Ecrire est une autre quête, à l’affût de quelque chose de joli, quelque chose d’utile, quelque chose de simple, quelque chose qui sonne juste à ses oreilles. Ecrire. Plus ou moins selon la météo de sa vie de femme. Des poèmes, des nouvelles, des récits, des lettres, un journal, des petites phrases, quelques chansons. Publier? Elle y a un peu pensé, mais pour cela il faudrait abattre des arbres. Il y a déjà tellement de livres à découvrir, qu’aurait-elle à rajouter ? Sensible à ceux pour qui sonne le glas, sa religion est la vie sous toutes ses formes. Elle a choisi de devenir conteuse, puis clown d’hôpital. Ecrire en direct dans le cœur de qui est là, sans papier ni crayon, avec les yeux, avec la voix, le corps, avec les gestes, avec le sourire souvent.
Dans le poème « Pieds », Françoise rend hommage aux migrants de la désespérance, ceux qu’elle a rencontrés, ceux qu’elle devine dans les tumultes des vents contraires.

ArticleCatégorieCréé
PiedsPublication15.05.19 17:45:25
TitreCatégorieCréé
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