Catherine Karadjian

Catherine Karadjian

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Catherine Karadjian est née le 13 mars 1993, à Paris. Ses parents sont tous deux arméniens, issus de familles ayant traversé le génocide, mais également la révolution russe.
De nature assez associable, elle se trouve être une grande bavarde pleine d'idées une fois qu'on a percé sa coquille. Les mots ont toujours été au centre de sa vie : à six mois elle parlait, et à sept ans elle débutait l'écriture de son premier roman.
C'était une enfant rêveuse et déconnectée à qui on reprochait souvent d'être dans la Lune. Elle aimait particulièrement les longs voyages en voitures, les paysages lui donnant une multitude d'idées. Son premier texte, les Elémentaux, est né lors d'une de ces rêveries en montagne. Ce récit d'environ 700 pages pour le premier tome, constitue sa rencontre avec le monde de l'écriture.
À partir de huit ans, elle se mit à dévorer toujours plus de livres, façonnant ses propres mots, travaillant son propre style au travers des œuvres qu'elle lisait. Une dizaine d'écrits virent le jour entre son enfance et son adolescence. Elle avait une préférence certaine pour la fantasy, passionnée par les mythes, les civilisations anciennes, et les éléments. C'est à cette époque qu'elle se fascina pour les différentes formes de « la fin du monde », et aussi pour les anges. Ces deux thèmes sont depuis très récurrents dans ses écrits, quelque en soit leur forme.
En CM1, elle reçut les félicitations de son école pour un poème écrit en cours sur le thème de la mer. En CM2, elle gagna la seconde place d'un concours européen de poème illustrés. En cinquième, elle acheva sa première nouvelle de fantastique, qui fut récompensée par une première place au concours du collège.
Elle acheva son premier roman à 15 ans, Les Elémentaux, mais le garda pour elle.
Suite à plusieurs événements survenant lors de ses 16 ans, Catherine développa un côté sombre qui commença à teinter ses écrits. La fantasy laissa place à l'anticipation, et à la science-fiction plus obscure. Ce qui n'était au départ qu'une gêne en société se transforma en une véritable déchirure. Elle commença à s'exclure, ne cherchant plus la compagnie des autres, préférant la solitude.
Pendant quatre ans, elle n'écrivit pas un mot, se persuadant qu'elle n'avait de toute manière aucun don pour cet art.
Cependant, cela ne l'empêcha pas de créer un univers entier pendant cette période : Le Chant du Cygne. Aujourd'hui, elle considère qu'il s'agit de son œuvre majeure. Elle passa quatre ans à dessiner des cartes, monter des généalogies, créer des créatures, équilibrer le système politique, économique, et magique de ce monde, inventa une mythologie complexe, et décortiqua le fil rouge de chacun de ses personnages pour en tisser un double roman. Une fois l'univers fixé, elle débuta l'écriture de son projet qui est aujourd'hui encore en cours.
En reprenant la plume, les mots lui revenaient comme s'ils n'étaient jamais partis, se déchaînant même avec une certaine brutalité : en parallèle de son roman, Catherine jetait des phrases sur des feuilles volantes, un coin de table, une serviette en papier, sur sa propre peau... de façon totalement impulsive. Il s'agissait le plus souvent de pensées, d'envies, de réflexions, et de craintes sans ordre ni loi. Ainsi sont nés la majorité de ses poèmes, dont Ragnarök, l'Echiquier, ou encore Le temps d'une vague.
Son écriture avait changé, devenant à son image plus sombre et mature. Une nouvelle dizaine de récits virent le jour, tous teintés d'une noirceur qu'elle ne connaissait pas avant.
Catherine qui était pourtant très littéraire s'intéressa aux sciences lors de son lycée, et entra en section S où elle décrocha son Bac. Elle voulut devenir légiste militaire, réellement passionnée par les sciences humaines. Inquiète de la voir s'engager pour douze ans dans l'armée, sa famille s'opposa à ce vœu. Elle changea alors son projet d'avenir et débuta des études d'ostéopathie à Paris.
Lors de sa première année, elle proposa Ragnarök, L'Echiquier, et Au matin un regard au concours national de poésie du Florilège des Ecrivains en Herbe, organisé par l'académie de Montpellier. Ils furent sélectionnés et récompensés de la seconde place au classement, et figurent désormais dans la version imprimée du quatrième tome du Florilège.
Durant son cursus post-Bac, elle acheva plusieurs romans, nouvelles, et poèmes. Elle n'en proposa aucun à la lecture, trop peu sûre d'elle pour se lancer.
Dans sa deuxième année, elle ouvrit son atelier d'écriture qu'elle nomma « Le Cercle des Ecrivains Disparus ». Chaque mois, elle lançait un défi littéraire à ses membres, qui le relevaient et proposaient leur texte à la lecture. Elle rédigeait et envoyait des fiches techniques pour aider ses membres, et leur appris des astuces. Le cercle s'agrandit et perdura trois ans avant d'être délaissé par ses membres qui n'avaient plus le temps ni la motivation.
Lors de sa quatrième année, Catherine débuta l'écriture de Némésis.
Après 170 pages rédigées dans un univers sombre et violent, elle proposa Némésis à la lecture sur un site d'autopublication. En moins d'un mois, elle cumula les 300 lectures, recevant de nombreuses critiques et messages d'encouragement. Aujourd'hui, trois mois après la publication, la barre des 800 lecteurs sera bientôt dépassée.
Juste avant l'obtention de son diplôme en quatrième année, Catherine et son compagnon se sont lancés dans l'organisation d'un Grand Nature post-apocalyptique. Il s'agit d'un jeu où des joueurs incarnent un personnage qui évolue dans un monde créé de toute pièce, avec leurs objectifs, leur passé, et leur psychologie. Leur projet, nommé The Nest, fut intégralement écrit et imaginé par Catherine dont elle tire une fierté certaine en vue du succès qu'il a rencontré en 2016. La deuxième édition aura lieu en 2017, et beaucoup de places sont déjà réservées.
Aujourd'hui, Catherine est diplômée et a commencé à travailler. Elle consulte à domicile tout en poursuivant ses études pour se spécialiser. Elle poursuit ses rêves, déterminée à les réaliser un à un. Elle continue d'écrire Némésis et à le publier, travaille toujours sur le Chant du Cygne, et poursuit son travail d'écriture pour The Nest. Elle songe à contacter des maisons d'éditions pour envoyer ses manuscrits. Elle prépare également son mémoire de fin d'étude traitant de neurologie, une passion qu'elle aimerait un jour pouvoir enseigner à de jeunes étudiants en parallèle de son métier d'ostéopathe.

ArticleCatégorieCréé
Ragnarök et autres poèmesPublication20.03.17 15:36:43
TitreCatégorieCréé
Dossier Catherine Karadjian - Mars 2017Interviews24.03.17
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