La peste renvoie les êtres humains à leur bestialité. De quoi est-elle la métaphore dans votre nouvelle ?
Lorsque la peste s'installe, les hommes luttent pour leur survie individuelle, au même titre que les animaux. Ils sont prêts à tuer pour cela.
D’après vous comment le devoir maternel parvient-il à rester intact dans un monde où justement tous les repères sont effacés ?
Le devoir maternel est guidé par un amour inconditionnel, même en l'absence de repères. Il s'agit presque d'instinct.
Dans quelle mesure identifiez-vous à l’héroïne de votre nouvelle ?
Je ne m'y identifie pas du tout ! Si ce n'est peut-être dans cette volonté de sauver ses enfants à tout prix.
Qu’est-ce qui vous a inspiré cette nouvelle ? Au-delà, quelles sont vos sources d’inspiration ?
Cette nouvelle m'a été inspirée par le tableau de Caillebotte « Vues de toits (effets de neige) ». Et au-delà de cette nouvelle, elles sont très diverses
Quels sont vos projets d’écriture en cours ?
Je suis actuellement sur l'écriture d'un roman policier. Et je continue à répondre à des appels à textes pour les nouvelles, car l'écriture d'une nouvelle est un réel plaisir. Ecrire de manière concise un évènement ou une vie entière est une vraie passion.
La suite N°1 pour violoncelle de Bach
Clair de lune, de Debussy
Le requiem de Mozart
Un été 42, de Michel Legrand
Questionnaire de Proust
Votre principale caractéristique ?
Le besoin de solitude
Votre principal défaut?
Légèrement associable
Vos héroïnes de fiction favorites ?
Caroline Ingalls, docteur Quinn, Calamity Jane
Votre couleur préférée ?
Le gris sombre
Le don de la nature que vous voudriez avoir?
Pouvoir voler dans les airs