La pudeur
La pudeur
D’être
N’est celle
Qui dicte
Mon cœur.
Pourquoi s’attarder
Quand tout
Se « démence » ?
Car, croire en vous
Ne serait-il
Que chimères ;
Si ma mémoire
Endeuillée,
Ne trouve plus
L’apaisement
De ne vivre de vous ?
Ne se trompe
Mon visage,
Quand vous voir
N’est pour vous
Qu’indifférence ;
Ce alors
Que je nais,
Car la retenue
N’est-elle pas
Le dernier moyen
De se protéger ?
Ainsi, va la Vie …
Fragile et dénuée de sens,
De ne perdre,
Qu’un semblant Espoir,
De vivre tout simplement.
Où mon coeur vague
Que l’inspiration
Ne soit, que pures nuances ;
Où que celle-ci,
Repose sur un éclair,
Imaginaire ;
« Ou se trouve la proue
De la poupe ? »
Quand bien même,
Mes écarts composent,
Le fruit,
D’une éternelle rançon …
Car si l’œil d’un artiste
Que je ne suis ;
Mes rêveries
Remportent le prix,
D’une sacrée étrangeté !
- « Comment écrit-on ? »
Quand sous le joug
D’une crise universelle,
Se plonge dans le réveil,
Une teinte colorée et azurée,
Qui flétrie mon cœur
D’un avenir bohème,
Comment suivre ce chamboulement ?
Comment convaincre
Quand tu me mens ?
L’Inspiration ne soit plus,
Où du moins, ne saurais-tu …
- Qu’un pont face à la rivière,
- Qu’une rivière sous un pont ?
Et si
(n°1)
L’Aurore
Qui s’obscurcit
Là où la nue
S’émerveille,
D’un éternel manteau ;
Gris.
Et même si …
Et peut-être si …
L’Oiseau bleu et la mer …
Revient le temps de la pluie,
Comme le printemps et la nuit ;
Novembre faiblit.
Le souvenir d’une chaleur …
Ne se finit ?
Qu’après les nuages,
Je me dis,
Si Courage et Espoir,
L’Océan brille …
Et tant bien même,
L’orage et les cris ;
Août se déchire …
- Préserve ce qui rêve en toi, car l’éternité n’est qu’un néant vers la Vie.